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Le miracle des bernaches du Canada


C'était fin septembre et le lac était calme. Mila était en train de dîner avec ses parents quand tout à coup un grand cancan a commencé à se faire entendre au bord du lac. « Ce sont des Canadiens qui partent. Je veux leur dire au revoir. Est-ce que ça va ? Mila, tu dois attendre la fin du dîner, nous aurons fini dans 15 minutes.

« Mais alors, il sera peut-être trop tard. Les Oies pourraient tout aussi bien se poser sur un autre lac… ».

« Eh bien, d’autres troupeaux arriveront bientôt. Sois patient".

Après le dîner, Mila est allée à la plage pour voir si les oies avaient débarqué. Elle ne pouvait rien entendre car il y avait beaucoup de brouillard. Il faisait également sombre et on ne voyait pas grand-chose de l’autre côté du lac.

Elle revenait un peu déçue quand tout à coup elle entendit deux Quack ! distinctifs ! Séparez d de quelques secondes. Elle est retournée à la plage mais elle n'a rien vu. Elle savait cependant que le troupeau avait débarqué à Breeches. La matinée le confirmerait.

Elle est allée voir Pierre, deux chalets au bord du lac.

« Pierre, il y a un grand troupeau de Canadas qui ont débarqué sur Breeches pour la nuit. Pouvons-nous partir avec le canoë demain matin vers 6h00 ?

"Bien sûr pas de problème. Apportez-moi les jumelles Zeiss et un gilet de sauvetage. Je te verrai à la plage à 18 heures précises ».

Mila ne pouvait pas dormir d'excitation. Vers 5 heures du matin, elle ne pouvait plus attendre et s'habilla. Elle est allée à la plage et a écouté attentivement. Après quelques minutes, quelques « Quack ! » très courts. » pouvait-on entendre de l'autre côté du lac.

Élevant la voix, elle prononça le mot secret que la Fée du Lac Twine lui avait révélé : « Naturageniste. Ouvrez vos portes ». Tout d'un coup, elle entendit la signification de certains cancans. Un bébé oie a demandé à sa mère : « Mère, j’ai faim. Quand allons-nous prendre l’avion et prendre notre petit-déjeuner dans un champ voisin ? » « Sois patient, Oki. Il faut attendre que le reste du troupeau se réveille et que papa donne l'ordre de s'envoler". Le troupeau d'oies mesurait à peine 20 m. loin du canot mais le brouillard rendait la vue difficile. Mila et Pierre entendaient les cancans et les bavardages mais ne voyaient pas le troupeau. Tout à coup, un vent du sud s'est précipité et toute la volée d'environ 50 oiseaux est apparue majestueusement nageant devant le canoë. Mila a immédiatement crié : « Bonjour les oies, nous sommes amis. S'il vous plaît, ne vous précipitez pas. » Les oies les plus proches, dont Oki et sa mère Oka, ont été très surprises de comprendre les paroles d'un humain. « Qui es-tu qui parles dans notre langue ? Nous devons déménager vers le sud et maintenant c'est la saison de la chasse donc nous ne voulons pas nous faire tirer dessus par vos amis. D’ailleurs, comment puis-je faire confiance à vos paroles ?

 

« Je sais, notre gouvernement autorise les chasseurs à vous tirer dessus jusqu'à fin décembre, mais seulement lorsque vous êtes sur des terres agricoles. Vous êtes en sécurité lorsque vous êtes sur l'eau. Dans tous les cas, pendant que vous prenez votre petit-déjeuner, surveillez les chasseurs et précipitez-vous vers votre maison du sud, dans l'Ohio et la Virginie. Vous nous manquerez énormément et nous avons hâte de vous revoir l'année prochaine en avril ou en mai. Cheerio et bon voyage vers le sud.

 

Le chef, Oko, qui se trouvait être le père d'Oki et le compagnon perpétuel d'Oka, en entendant ces paroles, donna immédiatement des ordres au troupeau. « Commandants de groupe, faites passer le message : nous décollons maintenant et nous nous arrêterons dans les champs des agriculteurs voisins ».

Décoller n’est pas une tâche facile pour des oiseaux aussi gros. Ils doivent courir sur l’eau avec leurs pattes palmées ou « palmées » jusqu’à ce qu’ils puissent utiliser la force de leurs ailes pour les faire décoller.

Afin d'indiquer qu'ils étaient prêts à voler, chaque Canada criait : « Coin-coin ! Charlatan! Je vous suis!" Le bruit était énorme. Si les chasseurs étaient à proximité, ils s'en donneraient sûrement à cœur joie.

 

Mila et Pierre regardaient avec étonnement le troupeau décoller et s'envoler vers le sud. Peu de temps après que les appels « Quacking » aient cessé, ils sont rentrés chez eux avec le désir de les revoir au printemps.

 

 

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